Fanédoko. Aaaaah ! En voila une qu’elle était gratinée.
Elle était chargée d’enseigner le shadokien aux petits shafouins (oui, on appelle les enfants des shadoks, des shafouins… (faut tout vous dire bande d’ignares).
Les shadokuculandais n’avaient que quatre cases cervicales il était donc inutile de leur enseigner plus de quatre mots d’une syllabe, à savoir : ga, zo, bu et meuh. En variant la position des mots et des sons, on arrivait à former des phrases. . La professeuse Fanédoko enseignait également la géométrie shadoklidienne du Grand Maître Oklide. Son enseignement consistait à nier la ligne droite pour avoir une vision plus spatiale de l’espace physique (au sens classique du terme).
Exemple : partant d’un point Zo pour arriver à Meuh, nous revenons à notre point de départ (vous suivez toujours), donc la ligne droite n’existant pas, la ligne courbe est bien la distance la plus courte d’un point à un autre.
Ce postulat repose sur l’observation d’un poisson rouge qui tourne dans son bocal et du trajet d’un cheval sur une piste de cirque.
Et puis il y avait…
A présent, le Professeur Gibilochard jubilait… Il y avait :
Armanganèse. L’astrologue landaise était spécialiste de plomberie.
En effet, elle était passionnée par les petits robinets à eau chaude.
Chaque matin elle était chargée de faire se lever les deux soleils.
Oui, à l’époque il y avait deux soleils, un en haut et un autre en bas de l’univers.
Pour ce faire, elle introduisait son sceptre-robinet dans chaque soleil et les gonflait pour la journée.
Jusqu’au jour où le soleil du Sud éclata (trop de pression barométrique-de-cheval).
Alors, les shadoks ont tous émigré au Nord.
Allez au Nord criaient-ils… Allez au nord c’est gonflant.
Dans le cours de l’histoire, la déformation populaire a transformé cette expression en « Aliénor est gonflante ».
Et puis, il y avait…
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Seule la goutte de citron a le pouvoir de réveiller l’huître.