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Posté le: Ven 2 Déc - 16:27 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Monsieur le réformateur en chef,
J’use de mon droit de réponse mais par principe de précaution, j’utiliserais le conditionnel, pour prévenir toute éventuelle susceptibilité. Je ne sais plus comment vous prendre, il semblerait (je pense fortement) que vous ayez pris la mouche… Il semblerait qu’il y ait un malentendu, un quiproquo (un de plus) dû à des fautes de compréhension. Il semblerait que vous lisiez et compreniez (encore) de travers et que vous preniez allégrement des chemins de traverse.
Il semblerait que vous ayez une logique déconcertante, faisant des déductions pour le moins surprenantes, les sous des teutons n’était pas un argument mais une constatation qui soulignait le fait : avoir une langue poussiéreuse n’empêche pas, pour autant, de lécher les sommets. Je vous aurais accusé de survoler le fond, non pas du tout, vous parliez réforme sur la forme quand je parlais réforme nécessaire sur le fond, nuance, il semblerait que vous ayez survolé l’argumentation, j’ai consulté l’article 2, merci de bien vouloir vous reporter à ma première intervention et en faire une deuxième lecture.
A propos des préoccupations de la France d’en bas, tout dépend à quel niveau vous la situez (il se peut que vous vous référiez à une situation d’illettrisme, grande cause pour 2012), pour la France moyenne, il semblerait que l’usage du français ne soit pas le problème prioritaire. Il semblerait aussi que nous ne placions le débat au même niveau et qu’il y ait un amalgame entre la défense de la langue française à travers le monde et les communautés étrangères locales * qui ont du mal à l’intégrer*.
Je maintiens que c’est une réforme de l’enseignement et non celle de son orthographie qui est l’enjeu majeur de ce changement tant désiré et vous rappelle que je ne suis pas contre cette progression mais à faire prudemment (prude amant ? ) au compte-goutte(s). D’ailleurs, ancienne ou nouvelle forme, les deux graphies sont admises, toutefois il apparaît que cette réforme, nouvelle gageüre (avec un tréma sur le u ) n’est et ne sera pas pour faciliter la chose aux auteur(e)s, écrivain(e)s rédacteurs, rédactrices, à en faire tourner la tête aux correcteurs, correctrices.
Il semblerait que nous partagions les mêmes valeurs mais que nous ne parlions pas le même langage. Il apparaît que vous me faites un mauvais procès d’intention(s). Il s’avère que le procédé final n’est pas élégant et votre dernier propos non justifié. Monsieur le spécialiste des petites phrases qui se voudraient … blessantes ( mais non assassines), il semblerait que de tourner en dérision soit votre exercice favori et il s’avère que vous êtes passé maître dans l’art d’ironiser. De méprises en mépris, il s’avère que vous forcez le trait de caricature de cette tête émissaire ici présente, en tentant de faire croire que ses traits étaient là peints.
Nulle rombière dans mon salon (et nul soleil couchant face à la Croisette, à la rigueur en baie des Anges ), je vous invite au Printemps (si votre programme 2012 le permet ) à me suivre et à le prendre (le thé au soleil) nature, sur le terrain africain, avec écoliers, écolières, cahiers, crayons pour horizon.
Et bien mon ami, de ce bain, il ressort un dilemme : se mouiller jusqu’au cou ou ne pas mettre un doigt de pied, de peur d’être échaudé(e).
Ah, n’oubliez pas de porter un toast en saisissant votre verre de Scotch (un glaçon, un zeste -j’enlève lapsus révélateur - de citron ?), je vous laisse à vos allégations et à chacun ses o(i)gnons et ses occupations, laissez-moi corriger le français (d’aujourd’hui) dans le monde de l’écriture, laissez-moi aussi l’illusion de ne pas avoir été trop inopportune. Merci. En attendant le grand chamboulement, le grand chambardement 2012, planétaire celui-ci , Monsieur le grand réformateur, je vous salue bien bas, pas trop non plus, de peur de ne pas me relever... car dans ces échanges de politesses, à qui imputer la faute... c'est la faute de personne... en particulier.
_________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 16:39 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Liv a écrit: | Sunny a dit : " Internet est un formidable outil de culture et de communication mais a le défaut de ses qualités, à savoir : ne plus savoir écrire correctement . " Je pense qu'Internet donne envie d'écrire correctement et fait prendre conscience aux enfants et adultes de l'importance de l'expression écrite . Ca peut motiver les élèves pour l'apprentissage de la langue écrite . De nombreuses personnes perdent l'habitude d'écrire lorsqu'elles quittent l'école . Avec la démocratisation d'Internet , ces personnes qui n'écrivaient plus , trouvent l'occasion et l'envie de communiquer . Elles redécouvrent l'écriture avec plus ou moins de bonheur .
La réforme de l'orthographe pourraient porter sur quelques règles ,sur les fautes qui sont faites le plus fréquemment par les élèves ( l'évaluation des élèves sert aussi à ça ) . Ce ne doit pas être une réforme en profondeur , une révolution .
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Liv, *ne plus savoir écrire*, en fait, j’ai remarqué que depuis que je pianote sur écran, j’hésite de plus en plus sur certains mots mais en les écrivant sur papier, le cerveau retrouve ses automatismes et la bonne orthographie.
La tradition orale effectivement se poursuit dans certaines contrées. De l’importance des sons et des signes. Il faudrait déjà commencer à bien parler le français avant de bien l’écrire. Il y a un problème au niveau de son enseignement, un problème qui ne se posait pas avant. Il y a eu une période où les enfants ne savaient plus ni lire ni écrire ni même compter, ceci était dû à certaines méthodes, notamment la globale, pour laquelle les orthophonistes relevèrent plus de cas de dyslexie, dysorthographie et autre dyscalculie.
D’accord pour un ajustement, un léger rafraichissement mais pas une coupe franche, n’en déplaise à certains. _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 16:43 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Nobody a écrit: | Les linguistes comme Marinette Matthey, n’ont pas la même approche que vous de l’outil Internet.
Selon eux, les jeunes orthographient systématiquement le son « è, ais, ait, aient, aie, etc. » en « ai ». De plus, Twitter est limité à 140 caractères, sur ce réseau social, " la subordonnée est tuée à petit feu et le NE avant le PAS, disparaît progressivement" (SIC). Lorsque l’on dispose d’aussi peu de caractères, le style ne peut être que lapidaire. Pour Monsieur Xavier North (Délégué Général à la langue française-Ministère de la Culture), la jeunesse imposera ce nouveau style. « L’erreur d’aujourd’hui peut devenir la langue de demain » (SIC).
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Sur l’écriture *phonétique* et le son ai… aïe, j’ai bien peur que ce soit une belle cacophonie mais là encore pourquoi pas… contre les nuisances sonores, à réserver à des petits cercles fermés. _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 16:47 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Triskell a écrit: | Voici un débat fort passionnant, et bien que n'ayant pas la facilité d'écriture de Sunny ou de Bécassine, j'ose prétendre aimer le français, les mots, et en jouer à mon humble niveau. Cependant, le propre d'une langue VIVANTE est d'évoluer, si tel n'était pas le cas mesdames, nous en serions encore à communiquer, dans la langue d'oïl nous les "nordistes",tandis que vous "les sudistes" le feriez dans la langue d'oc. Alors sans en arriver au langage sms, qui est davantage un code pour les jeunes, telle que le fût la sténographie pour les secrétaires, afin d'être le plus clair possible en un minimum de temps, il me semble effectivement que réformer l'orthographe, en l'allégeant de règles complètement superflues, (exemple : cet accent circonflexe sur "fût") ne pourrait lui être nuisible. Et rendrait le Français plus accessible à tous et à travers le monde.
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Chapeau sur fut et fût, Triskell, permet de distinguer le temps de conjugaison mais aussi le fût, le tonneau. C'est pour cela qu'il faut le garder. Charme et passion de notre langue et des divers dialectes. _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 16:56 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Nobody a écrit: | La Langue française, un dépoussiérage ? Non, un washing (lavage ) en profondeur.
Liv je n’ai plus le souvenir ; as-tu les yeux bleus ou marrons. Quant à Bécassine et Sunny, elles ont des savoirs-faire en ce domaine.
Que de fautes ! Les noms de fruits, utilisés comme adjectifs de couleur, ne s’accordent pas, donc « marrons » sans S. Les noms composés de deux verbes ne s’accordent pas non plus alors « savoir-faire » sans S.
Va donc, ma chère Liv, expliquer ces exceptions de règles stupides, sans fondement, aux petits chinois. Aujourd’hui, il est plus rapide d’apprendre le mandarin, au moins, il y a des débouchés commerciaux. Mesdames, accrochez-vous à l’orthographe, vous coulez la langue !
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Lavé à la machine, programme doux pour garder *sa couleur d’origine.*
Pauvres petits Chinois, qui ont du mal à saisir les subtilités de notre langue… serait-ce pour mieux te manger mon enfant, mais à quelle sauce, piquante, aigre-douce… C’est l’histoire du petit Chaperon rouge et du loup aux grandes dents, très doué pour les imitations. Qu’en pense Mister Tchang !
Pauvres petits Africains, pauvres petits Libanais qui se font dévorer par la fourmi vorace à moins que ce ne soit le frelon asiatique... On ne rigole pas présentement là dis donc, pas de quartier, commerce est commerce, bizness is bizness.
Heureux petits Français paupérisés, vampirisés, subdivisés, désorganisés, ogménisés, cacherisés, transgénisés, homogénéisés, européanisés, mondialisés mais fiers de leur français… enfin modernisé.
_________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 16:56 (2011) Sujet du message: Publicité |
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Posté le: Ven 2 Déc - 17:01 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Ne soit pas agressive charmante Bécassine, toi et ton affidée êtes dans l’erreur et la majorité des linguistes sont favorable à une réforme mais ils se heurtent à une intelligentsia attachée à une pseudo-dictature de la langue. Tu vois, mes explications et exemples exprimés supra n’ont pas été suffisamment explicites pour vous convaincre. Mais l’histoire est têtue, et, sans coup férir, vous donnera tort !
Férir, voilà un verbe qui me fait marrer… Il ne se conjugue pas et ne s’emploie que dans cette formule « sans coup férir ». Allez expliquer cette logique à nos jeunes amis africains étudiant le français.
Le Grand Réformateur en chef ♫♪♫♪
P.S J'ai cru comprendre que Sunny m'avait invité chez elle ? _________________ Comment t’appelles-tu ? Je me nomme Personne. Et bien Personne, je vais te faire un cadeau ; je te mangerai le dernier.
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Posté le: Ven 2 Déc - 17:07 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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C’est sympa (simpa), sympathique (sympatique) Bécassine de me tenir compagnie, les bancs sont un peu durs mais bon… ce n'est pas pathétique (patétique) non plus. Quant au président dans la salle d'audience... je me musèle.
_________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 17:14 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Sunny, petite coquine ! Tu n'as pas osé dire : "Heureux petits Français coranisés". Chouf ça que j'écri et tu vas kiffer _________________ Seule la goutte de citron a le pouvoir de réveiller l’huître.
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:35 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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C'est drôle, je pensais à islamisés . Kiffer, qui fait quoi ? _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:42 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Ah, n’oubliez pas de porter un toast en saisissant votre verre de Scotch Du scoth, malheureuse ! De l’Irish whiskey Ken Lough (12 ans d’âge). Et en français, ça donne quoi ? De l’alcool à 43 % _________________ Comment t’appelles-tu ? Je me nomme Personne. Et bien Personne, je vais te faire un cadeau ; je te mangerai le dernier.
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:42 (2011) Sujet du message: Publicité |
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:48 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Whisky irlandais 12 ans d'âge, je le savais, c’était pour vous faire marcher, opération réussie ! Sourire n° 5 !
_________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:50 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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43 ° à l'ombre et bien je ne sais pas si notre langue est presque morte mais vous n’y allez pas de main morte. On dit que ça tue les microbes ambiants. _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 18:53 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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... même que ça rend invisible. Et moi, je ne suis définitivement plus là... la preuve ! Vous avez des hallucinations, mon cher, mais puisqu'on vous le dit ! _________________ Une journée sans sou-rire est comme un ciel sans soleil. Tout pour le rire sans pour autant rire de tout.
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Posté le: Ven 2 Déc - 20:56 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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La langue est le propre de l’homme (Descartes). Depuis la nuit des temps elle est notre outil de communication et si nous la compliquons ou la rendons incompréhensible à la majorité d’entre nous, nous perdons notre identité, notre personnalité, notre patrimoine.
C’est à travers le français que nous nous distinguons des autres.
En France, la constitution a décidée, une fois pour toute que ; je cite : « La langue de la République est le français » (pour Sunny et Bécassine, article 2 alinéa 2 de la constitution). Aujourd’hui, il convient de l’adapter au monde du travail afin qu’elle soit une protection et une obligation qui ne visent pas à l’exclusion.
Je continue ou le sujet vous emmerde ? _________________ Comment t’appelles-tu ? Je me nomme Personne. Et bien Personne, je vais te faire un cadeau ; je te mangerai le dernier.
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Posté le: Ven 2 Déc - 22:58 (2011) Sujet du message: Communiqué de l'Elysée |
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Comme je sens mes copines sudistes fortement intéressées, je continue rien que pour elles. Mes chères, combien de sucre dans votre camomille ? Un nuage de lait ? Un soupçon de sirop d'orgeat ?
A présent, on va taper dans le concret, pas dans le romantisme bobo et que j’te cite du Musset, Nerval ou autre Vigny…
Depuis les années 90, un mouvement de défense de la langue française est apparu dans la mouvance syndicale. En 2006, un syndicat, dont je suis l’un des Conseiller Juridique, a créé un collectif pour « le droit de travailler en français ». Ca ne vous dit rien ? Ca ne vous intéresse pas ? Et l’affaire d’Epinal, l’accident de radiologie, vous ne vous en souvenez déjà plus ? Et ce serait moi qui perdrais la mémoire comme le disent les sœurs siamoises du sud de la Loire.
Bon, allez, bonne nuit, ça suffit pour aujourd’hui, j’ai assez radoté et mon verre est vide. _________________ Comment t’appelles-tu ? Je me nomme Personne. Et bien Personne, je vais te faire un cadeau ; je te mangerai le dernier.
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